Stationeers Guide du Survivant

L’objectif de ce guide est de présenter les fonctions de bases qui permettent de survivre. Afin de balayer large, le mode de difficulté décrit ici est le mode « Stationeers ». Ce qui signifie que vous devrez boire et manger et que pour le faire, il vous faudra à minima ouvrir votre casque. Sans mourir.
Toutefois, afin de simplifier un certain nombre de problèmes, notre terrain de jeu sera la lune qui est le plus simple pour débuter et assimiler les bases afin d’affronter ensuite des environnements plus hostiles.Personnellement, pour plus de confort de jeu, je diminue le ratio faim/soif dans les options afin de ne pas avoir l’impression de devoir boire constamment, ce qui, je trouve, nuit beaucoup à l’expérience de jeu.

Ce guide devrait s’enrichir d’un certain nombre d’images pour illustrer certains points particuliers. Je n’ai volontairement pas abordé de nombreux points important du jeu tel que les automatismes. C’est un guide de survie. Donc à partir de là, il est possible de beaucoup expérimenter sans trop avoir à se soucier des besoins les plus basiques. De plus les tutos sont désormais plutôt bien fait au moins pour les bases. Je pourrais éventuellement ajouter quelques éléments plus avancés si le besoin s’en fait sentir. La partie sur la nourriture est encore un peu light à mon goût. Je devrais pouvoir l’étoffer après avoir réalisé un certain nombre de tests in-game.
Enfin, c’est le premier guide que je rédige. Je suis donc preneur de tous les retours, pourvu qu’ils soient constructifs.

Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture et un bon jeu.

Ici on parle des trucs qui sont à priori évidents mais qu’il vaut mieux garder à l’esprit pour rester en vie.

Le premier d’entre eux est qu’on ne peut pas respirer sans combinaison. Donc la première chose à faire est de toujours verrouiller votre casque si vous n’êtes pas dans une atmosphère respirable, ça vous évitera des ouvertures intempestives au début (le raccourci pour l’ouverture/fermeture est  » i « , et quand on a pas pris le coup, on ouvre souvent son casque en essayant d’ouvrir son inventaire…)

Le second point concerne l’énergie. Votre combinaison a besoin d’une batterie pour fonctionner. Pensez toujours à avoir une batterie en charge (ou mieux, une batterie complètement chargée).

Troisième point, les gaz sont précieux ! Enfin pas vraiment tous en fait et certains peuvent être remplacés par d’autres. Mais en règle générale, évitez de les gaspiller spécialement l’oxygène en début de partie.

Enfin quatrième point, la glace ça fond. Il existe deux possibilités pour faire fondre de la glace (que ce soit de la glace d’eau, d’oxyte ou de volatile). La première est de placer la glace dans une atmosphère chaude (et par chaude j’entend au dessus de 0°C). La seconde est de l’exposer à la lumière du soleil en dehors d’une atmosphère. Même derrière une vitre.

Allez, il est temps de commencer sérieusement.

Pourquoi commencer par l’électricité ? Pour avoir toujours au moins une batterie en charge !

Il existe bien des manières de produire de l’énergie dans le jeu. Solaire, éolien, thermique par exemple. En début de partie, c’est le solaire qui va nous intéresser.

Dans le set de base, on dispose d’un panneau solaire fixe. Le mieux est de le placer sur le dessus d’un cadre en fer. Ainsi on ne profite pas du lever ni du coucher du soleil mais au moins, on est sûr d’être orienté dans la bonne direction. Ensuite, on relie ce panneau au chargeur de batterie fourni dans lequel on peut déjà mettre les batteries présentes dans les caisses. Mon conseil est de garder les grandes batteries pour votre combinaison et les petites pour les outils.

Dans l’absolu, ça pourrait être suffisant. Mais vos besoins en électricité vont vite augmenter et il est donc préférable de fabriquer d’autres panneaux fixes (au moins deux, pour profiter du lever et du coucher du soleil en les plaçant sur le cadre en fer déjà utilisé). Vous aurez besoin d’une imprimante électronique pour les fabriquer et de fondre des minerais pour avoir les ressources nécessaires. Et pour obtenir tout ça, vous aller devoir monter votre premier réseau électrique. Placez d’abord votre contrôleur d’alimentation de manière à ce que sa sortie soit reliée au four à arc et au tour automatique (qui sont disponibles dans les caisses). Veillez bien à relier l’entrée au panneau solaire et montez une grande batterie dans le contrôleur (il sert également de chargeur).
Faites bien attention à ce que le chargeur de batteries ne soit pas relié à la sortie du contrôleur d’alimentation sinon vous risquez de faire cramer tout votre réseau dès que vous mettrez une batterie en charge à cause de l’appel de puissance ainsi généré.

Petite astuce : si vous avez votre pince coupante dans votre main inactive, vous pouvez ajouter une intersection sur un câble existant sans le démonter.

Vous voilà fin prêt pour aller miner et récupérer de quoi fabriquer de nouveaux panneaux solaires.

Non par minables, je ne parle pas des apprentis fondeurs dotés d’un très faible talent mais plutôt des items minables.

Il en existe deux catégories : les minerais et les glaces. Les minerais sont des matériaux destinés à être fondu pour produire des métaux purs ou des alliages. A l’exception de l’uranium qui ne sert actuellement à rien. Les glaces servent à produire des fluides (liquide et/ou gazeux selon les cas).

Afin de renforcer votre capacité électrique, vous aurez besoin de fer, de cuivre et d’or. Ne perdez pas de temps à miner autre chose dans un premier temps. Si c’est vraiment votre truc, vous aurez largement l’occasion de le faire plus tard. Une fois le minerai récupérer, fondez le strict nécessaire avec votre four à arc.
Pourquoi ne fondre que le strict nécessaire ? Parce que les gaz sont précieux ! Et qu’à ce stade il est difficile de collecter ceux issus de la fonte du four à arc.
Une fois vos minerais fondus en précieux lingots, il ne vous reste plus qu’à construire l’imprimante électronique et à l’utiliser pour construire vos nouveaux panneaux solaires.

Reste maintenant à voir que faire des minerais collectés en trop. Si vous en avez peu, gardez-les dans votre ceinture. Si vous en avez beaucoup (par exemple si avez eu du charbon mélangé à votre filon de fer), votre ceinture risque d’être trop pleine pour pouvoir aller retourner miner efficacement. Il faut donc les stocker. Le plus simple à ce stade est de les mettre dans les caisses aux emplacements que vous avez déjà vidé. Mais si vous avez vraiment abusé sur la récolte, ça ne suffira pas. Et encore moins si vous avez aussi récupéré des glaces (qui fondent au soleil, je le rappelle).

Le moins coûteux est de faire un trou et de déposer vos minerais dedans en vrac. Je recommande de doter ce trou d’un sol et de parois avec des murs en fer. Ce n’est pas indispensable, mais il existe un bug qui permet parfois aux objets de traverser la texture du sol (c’est très rare mais je ne suis pas quelqu’un de chanceux). Cette simple précaution peut vous éviter ce désagrément et ça ne coûte pas très cher. Deuxième conseil, mettez lui un toit de manière à ce que le soleil n’atteigne pas les glaces que vous pourriez y entreposer. Comme ça, pas de fonte intempestive.
Le plus coûteux consiste à fabriquer des casiers pour y ranger vos minerais mais c’est vraiment cher payé pour un début de partie, d’autant plus que vous devrez les fixer sur un cadre en fer. Et les isoler de la lumière si vous stockez des glaces car ils n’empêchent pas la glace de fondre.

Bien, maintenant qu’on a de quoi recharger raisonnablement nos batteries, il est temps de boire un coup, voir de casser une graine

Comme vous vous en doutez, boire ou manger avec un casque n’est pas chose facile. Surtout s’il est intégral avec sa visière fermée. Il nous faut donc maintenant un endroit où on puisse au moins l’ouvrir sans mourir dans d’atroces souffrances.

Pour cela, il nous faut un local fermé avec un système d’accès étanche. Et dedans, une atmosphère avec suffisamment d’oxygène pour être respirée ainsi qu’une pression et une température acceptable.

Afin de simplifier la suite, il doit occuper un volume de deux cubes (en considérant qu’un cadre en fer occupe un cube). Un des deux cubes doit être vitré, l’autre étant composé de murs. Nous verrons un peu plus tard pourquoi. Il faudra qu’un des murs soit construit avec un cadre en fer qui servira de base pour le sas d’accès. Enfin, créez le sas en utilisant les kits portes pour fabriquer des écoutilles car elles sont étanches et manuelles. Vous n’aurez donc pas à configurer le sas et vous économiserez de l’électricité.
Vous constaterez que si les caisses contiennent bien une ventilation active et des tuyaux pour purger le sas, on n’y trouve pas de ventilation passive qui permette de vider le sas dans le local. Vous pourriez bien sûr en fabriquer une mais ce n’est pas indispensable. Il vous suffit de mettre trois ou quatre tuyaux pour avoir un volume suffisant pour vider le sas. Et une fois le sas fermé, vous pouvez inverser la ventilation pour vider le tuyau avant d’ouvrir le côté intérieur. Et dans le pire des cas, vous ferez exploser le tuyau, qui pourra faire office de ventilation passive…

Un humain standard respire un mélange gazeux constitué à environ 21% de dioxygène. Il commence à se sentir mal dès qu’on sort de la fourchette 17-50%. Mais heureusement, les Stationeers n’ont pas cette limite haute. Ces êtres physiquement supérieurs sont même capables de respirer du dioxygène pur ! Ce qui vous simplifie drôlement la vie car il suffira de vérifier que le taux ne descend pas trop bas. La pression minimale de votre atmosphère devra être de 20 kPa. Pour la pression maximale, pas de soucis puisque vous n’aurez probablement pas assez de gaz pour l’atteindre de toute façon. Concernant la température, la valeur cible sera de 20°C mais la situation reste supportable entre 5 et 35°C.
Il existe différentes manières de créer notre première atmosphère respirable. La plus intéressante en début de partie est de faire fondre de la glace d’oxyte dans votre local et de chauffer ensuite avec le climatiseur portable. Attention toutefois, c’est assez gourmand en batterie pour ramener la température vers 0°C

Sur la lune, une pièce entièrement vitrée aura tendance à monter en température tandis qu’une pièce totalement fermée aura tendance à refroidir. En utilisant un cube fermé et un vitré, on parvient à limiter les effets de l’un et de l’autre. Enfin, limiter au maximum le volume permet de diminuer d’autant la quantité de gaz nécessaire pour la pressurisation. Vous connaissez PV=nRT, la loi des gaz parfaits ? Si ce n’est pas le cas, sachez qu’en gros ça veut dire que la pression et la température varient dans le même sens. Donc si vous chauffez, la pression monte et vice-versa. Et pour ceux qui connaissent, ça vous fait un rappel.

Dernier point d’attention, évitez d’utiliser votre chalumeau en intérieur. Il chauffe beaucoup l’atmosphère alentour et produit du gaz X. Et le gaz X est mortel donc à éviter.

A ce stade, vous pouvez survivre tranquillement. Enfin jusqu’à avoir épuisé vos réserves en eau et en nourriture de départ. Et comme c’est l’eau qui va vous manquer en premier il est temps de s’atteler à sa production.

Comme je l’ai déjà dit, les fluides sont issus des différentes glaces. Vous avez vu jusqu’ici qu’on pouvait les fondre mais il est également possible de les broyer dans un… broyeur. Ce qui n’est pas très original.

Le matériel nécessaire à la manipulation des fluides est essentiellement fabriqué à partir de la cintreuse hydraulique, qu’il va donc falloir construire. Elle vous permettra de construire le broyeur, le remplisseur de bouteilles d’eau ainsi que des tuyaux (pour le gaz) et des tubes (pour le liquide). Ainsi qu’une ventilation passive pour finir le sas de la base de vie.

Le broyeur dispose de deux sorties, une pour les liquides et l’autre pour les gaz. Il faut relier la sortie liquide à un remplisseur de bouteilles d’eau et prévoir une évacuation pour les gaz. Le plus simple étant de les renvoyer dans votre base de vie via une ventilation passive. Cette alternative peut d’ailleurs être utilisée pour créer l’atmosphère de votre base de vie si la soif vous laisse le temps de crafter tout les items nécessaires. Attention toutefois à la température et à la pression ainsi générée. Non seulement pour vous, si vous voulez pouvoir continuer à respirer (attention également au taux d’oxygène) mais aussi pour la base de vie elle-même. Les murs de fer ne sont pas indestructibles et peuvent exploser si la pression devient trop élevée.

S’il est techniquement possible de stocker les fluides dans des pièces hermétiques, les limites de pression et l’encombrement les rendent assez peu pratiques pour cet usage. Il est préférable d’utiliser des réservoirs, qui sont nettement plus adaptés. Mais pour les construire, il nous faut de l’acier. Il est donc temps de parler du fourneau et des alliages.

Il existe trois modèles de four dans le jeu, le four à arc, le fourneau et le fourneau avancé. Chacun permettant de fabriquer des matériaux plus avancés que le précédent. Comme vous savez déjà, le four à arc permet de fondre tous les métaux purs et libère dans son atmosphère les gaz contenus dans le minerai en utilisant l’électricité. Le fourneau n’utilise pas d’électricité mais la combustion pour fondre les métaux purs et les alliages simples. Le fourneau avancé utilise également la combustion mais est doté de pompes de régulation et il permet la fonte des métaux purs, des alliages simples et des super-alliages. Son principe de fonctionnement est très proche du fourneau et ne sera pas développé dans le présent guide.

Le principe est simple, du carburant est introduit dans le four puis enflammé. La pression et la température montent dans le four. On peut alors y déposer du minerai afin qu’il fonde et forme des lingots. Son principal intérêt face au four à arc (hormis la production d’alliages) est son rendement. Il produit les lingots beaucoup plus vite et ne consomme pas d’électricité. Son principal inconvénient est qu’il ne suffit pas de déposer le minerai et d’appuyer sur un bouton pour obtenir des lingots.
Pour réussir à fondre un lingot, il faut atteindre une certaine plage de pression et de température qui varient en fonction du matériau souhaité. Par exemple, pour fondre du plomb, il faut être entre 100 kPa et 100 MPa en pression et entre 400 K et 100 kK en température.

Le carburant peut être un mélange gazeux contenant un tiers de O2 et deux tiers de H2. Mais cela nécessite de fabriquer le mélange à partir des gaz simples et vous n’avez pas encore vu les principes de filtration. Nous allons donc utiliser une méthode un peu plus bourrine mais parfaitement exploitable. Nous allons directement mettre des glaces dans le fourneau pour fabriquer le mélange. Pour ça, il faut toujours respecter la proportion 2 volatiles pour 1 oxyte. Ensuite, la quantité jouera essentiellement sur la pression initiale.

Commencez par introduire l’oxyte. Appuyez sur le bouton du fourneau autant de fois que nécessaire pour fondre l’oxyte. Vous saurez que c’est bon lorsque la porte du fourneau se ré-ouvrira. Mettez alors le volatile qui devrait fondre tout seul. Attendez un peu pour être sur que tout le volatile est fondu puis appuyez à nouveau sur le bouton du fourneau (plusieurs appuis peuvent être nécessaires si vous avez été gourmand sur les quantités), vous devriez voir le fourneau chauffer (le manomètre part vers le rouge et les côtés du fourneau blanchissent). Vous pouvez introduire le minerai à fondre. Attention, les lingots ne sortent pas tout seuls, il faut actionner le levier quand tout le minerais est fondu et que vous êtes dans la bonne plage de pression/température.

Pour la fonte des métaux purs, les plages admissibles sont très grandes. La seule véritable limite est généralement la température basse. Comme chaque introduction de minerai à tendance à faire baisser la température, il faut être vigilant. Mais vous pouvez optimiser votre utilisation du fourneau en fondant d’abord les métaux au point de fusion le plus élevé avant d’aller vers ceux ayant le plus bas. Par exemple, si je dois fondre du fer, de l’or et du plomb, je commencerais par le fer (Tmin 900 K), puis l’or (Tmin 600 K) et enfin le plomb (Tmin 400 K).

Dernier point concernant la fonte des métaux purs, vérifiez bien avant d’introduire un nouveau type de minerai qu’aucun minerai n’est resté dans le four. Vous pouvez ajouter autant de minerai du même type que vous le voulez. Au pire, si vous sortez de la plage de fonte, il ressortira sous forme de minerai. Mais si vous mélangez différents types de minerais, vous obtiendrez un mélange de minerais inutilisables.

Les alliages requièrent un mélange de minerais dans des proportions précises afin d’obtenir l’alliage souhaité. Par exemple, l’electrum requiert un mélange d’or et d’argent en quantité égale. Strictement égale. 49 minerais d’or et 50 minerais d’argent ne donneront pas de l’electrum et un résidu d’argent. Vous obtiendrez un tas de 99 matières en mélange absolument inutilisables en l’état. De même, si vous essayez de sortir le lingot sans être dans la plage de fonte, même avec les bonnes proportions, vous obtiendrez un mélange inutilisable de minerais.

Pour l’instant, l’alliage qui nous intéresse est l’acier. Pour en obtenir, il faut mélanger 3 fer avec un charbon. Sa plage de fonte, bien que plus restreinte que pour les métaux purs, reste extrêmement large et en fait sans conteste l’alliage le plus simple à produire. Il sera donc obtenu sans difficulté en utilisant la même méthode que pour les métaux purs.

Un mélange initial qui va pas mal : 4 oxytes et 8 volatiles.
Si la température baisse trop rapidement, recommencez en augmentant la quantité de glace au départ. En gros, plus la pression dans le four est grande, plus la température baisse lentement.

Attention, ici aussi PV=nRT s’applique. Ce qui signifie que quand la température baisse, la pression aussi. Evitez de dépressuriser trop tôt. Si vous êtes loin de la plage de température attendez de l’atteindre pour dépressuriser sinon vous risquez d’être trop bas en pression quand vous atteindrez la bonne température.

Lorsque le four devient trop froid pour ce que vous voulez fondre, inutile d’insister. Le plus simple est de le vidanger pour recommencer à zéro. Et n’oubliez pas de vérifier que le volume tampon est vide aussi.

Si la pression ne baisse plus alors que la vanne est ouverte, vérifiez la pression du volume tampon. Si elle est égale à celle du four, c’est qu’il est trop petit pour la quantité de gaz utilisée. Ou que vous avez oublié de le vider avant de débuter la fonte.

Quand vous aurez réussi à faire une tambouille inutilisable, vous pouvez quand même vous en servir. On trouve trois cas. Premier cas, vous avez sorti le mélange au mauvais moment mais les proportions étaient bonnes. Remettez le dans le fourneau en étant dans la bonne plage de pression température et vous obtiendrez vos précieux lingots. Deuxième cas, vous vous êtes raté dans les proportions. Remettez le mélange dans le fourneau et ajoutez du minerai jusqu’à atteindre les bonnes proportions et vous aurez votre alliage. Dernier cas, vous avez mis ensemble des minerais qui ne produisent normalement aucun alliage (du fer et du cuivre par exemple). Cette fois, votre seule option sera de passer tous ça au recycleur afin qu’il sépare les minerais.

Après tout ça, vous devriez avoir suffisamment d’acier pour vous lancer dans le stockage du gaz. Il ne reste donc plus qu’un dernier point à aborder, la bouffe !

Le dernier point qui peut nuire à votre survie désormais, c’est le manque de nourriture. Il va donc falloir cultiver des plantes et les transformer en quelque chose de comestible.

On ne compte plus le nombre de Stationeers qui sont morts de faim avant l’ajout de la station hydroponique portable au set de base. Cet outil permet en effet de cultiver facilement vos premières plantes et ainsi d’éviter la mort par inanition qui a fauché tant de vos prédécesseurs.
Pour commencer, montez la station portable dans votre base de vie, dans le cube fenêtré. Avant de semer vos premières graines, montez la bouteille d’eau dans votre station portable afin que vos plantes ne meurent pas de soif. Vos plantes ont besoin d’avoir de l’eau (mais elles ne semblent pas en consommer), de lumière et d’une atmosphère qui leur conviennent. Concernant la pression et la température, vous devriez les obtenir sans difficulté. Les plantes supportent une plage de pression plus large que vous. Donc si vous pouvez respirer, c’est que la pression est bonne. Elles sont en revanche un peu plus exigeantes avec la température puisqu’il leur faut au moins 15°C et pas plus de 50°C pour la plupart. Enfin, les plantes ont besoin de CO2 dans l’atmosphère pour vivre. Regardez la composition de votre atmosphère et vous constaterez que la proportion de CO2 est très faible. Vous devez donc l’augmenter. Pour ce faire, vous pouvez utiliser le CO2 stocké par vos unités de filtration ou alors vous pouvez plus simplement prendre la bouteille de déchets de votre combinaison et l’ouvrir dans l’atmosphère de votre base. La quantité reste certes faible mais est suffisante pour faire pousser vos premières plantes. Si tout est correct, vous n’avez plus qu’à semer. Et à patienter pendant que ça pousse.

Vous pouvez manger directement les plantes que vous cultivez, mais cela sera bien moins efficace que de les préparer un minimum avant. Vous devez donc installer votre micro-onde (en le connectant à un établi avec la clé à molette) et réaliser une des recettes disponibles avec les plantes que vous avez cultivées. Attention, les denrées sont périssables et se transforment en déchets au bout d’un certain temps. Vous pouvez augmenter ce temps en les stockant dans des réfrigérateurs. Certains aliments préparés peuvent même être mis en conserve à l’aide d’une emballeuse afin de se conserver indéfiniment.

Voilà, vous êtes normalement fin prêt pour survivre sur la Lune. Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter bonne chance en espérant que ce petit guide de survie pourra vous être utile.

Avant toute chose, sachez qu’il ne s’agit ici que de mon avis personnel. Et qu’il n’est valable qu’avec les tutos sous leur forme actuelle (j’écris ces lignes le 23/03/2022).

Tout d’abord, je tiens à signaler les progrès qui ont été réalisés par rapport à ce que j’ai pu connaître lors de mes premiers pas sur le jeu. L’unique tuto alors disponible n’indiquait pas grand chose. En gros on apprenait à se déplacer, à s’équiper, on fabriquait un muffin, on sortait par un sas et on réparait une poignée de câbles grillés. C’était assez light. Mais ça avait le mérite d’exister.
Les tutos actuels sont beaucoup plus aboutis bien qu’ils aient encore pas mal de lacunes. Tels qu’ils sont visiblement pensés, une fois terminés, ça devrait être un gros plus pour le jeu.
Je n’ai pas testé les tutos avancés pour l’instant, les derniers tutos de base ayant eu raison de moi.
Voyons maintenant ce qu’on peut dire de ces derniers en quelques mots :

Utile voir indispensable pour ne pas galérer bêtement au début. Un bémol toutefois. Ce tuto vous apprend à jouer en utilisant beaucoup la souris. C’est parfois plus pratique, je le reconnais. Mais quasiment tout peut être géré au clavier. Pour moi, la souris ne sert qu’à diriger mon regard. La manipulation des objets est beaucoup plus pratique au clavier. Même si ça peut sembler un peu laborieux au départ.

On entre dans le facultatif (oui, je sais c’était rapide). Ce tuto peut permettre de connaître quelques petites choses utiles comme le montage par étapes ou une présentation des différents items constructibles à partir d’un même kit. Mais en fait, vous pouvez découvrir tout ça par vous-même assez facilement en jouant. Donc pas indispensable.

On reste sur du très basique, largement atteignable avec un minimum de logique sans le tuto. Ceci dit, ça reste une présentation des mécaniques de base, rien d’étonnant donc à ce que ce soit basique. Pas indispensable non plus donc.

Mon avis est ici plus mitigé. Il est très bien pour expliquer le fonctionnement d’un sas simple (utilisable sur la lune par exemple). Le soucis, c’est que vous ne pouvez pas utiliser facilement ce genre de sas en début de partie quand vous ne disposez pas d’une atmosphère importante et convenablement pressurisée. Et qu’on ne vous explique pas comment en concevoir un entièrement manuel, ce qui est justement utile en début de partie. Néanmoins ça reste un tuto utile.

Trop complexe à mon goût pour des débutants et trop « craintif » aussi. J’explique. Quel est l’intérêt d’avoir une console pour afficher la pression et la température ? Aucun, vu qu’il suffit de pointer sur le manomètre pour avoir les même infos. On a juste l’impression qu’il faut plein de matos pour gérer ça alors que ce n’est absolument pas le cas. Quand au « craintif », je parle de la pression dans le fourneau. Si je n’avais pas l’habitude, je penserais à l’issu du tuto qu’il est risqué de maintenir le fourneau à plusieurs MPa. Ce qui est totalement faux. Il est prévu pour fabriquer des alliages qui ne se forment qu’à partir de 20 MPa. Inutile d’être aussi précautionneux. Donc pas forcément indispensable non plus.

Bon là, ça se dégrade franchement. Sur le principe, il est très bien. Mais il a un défaut majeur. Il est presque impossible de le terminer actuellement. Le problème est simple. A un moment, on vous demande de broyer de la glace pour remplir une bouteille d’eau. Rien de bien compliqué. Si ce n’est que la l’eau produite est à une température négative. Ce qui l’empêche de remplir la bouteille.
Il est néanmoins possible de le finir car l’eau se réchauffe lentement. Mais il faut tout de même plusieurs HEURES avant de réussir à remplir la bouteille. Et la croissance des plantes réalisées ensuite semble différente de celle actuellement implantée dans le jeu.

Intéressant, mais surtout si vous avez déjà les connaissances pour le faire. Donc inutile. Le problème ici vient peut être essentiellement de la localisation en français. Le gros soucis étant que quasiment toutes les instructions qui sont données ne correspondent pas aux actions attendues. Et en prime, à la fin, le mélange obtenu ne correspond pas au mélange attendu même si on peut valider le tuto avec. Bref, tuto à éviter tant qu’il n’aura pas été repris.

Très bien pour acquérir les bases des circuits logiques mais à condition de parler anglais car il n’est pas traduit. Il présente également un autre défaut, c’est le nombre d’interruption pour explication qui est beaucoup trop élevé. Peu donc être